Quand pourrais-je me faire vacciner en France ?
Les recommandations en mars 2021 :
– Avant 18 ans : Vous n’êtes pas concernés.
– De 18 à 49 ans inclus : Vous êtes concernés si vous êtes professionnel de santé ou du médico-social, ou si vous présentez une pathologie à très haut risque de forme grave de COVID-19.
– De 50 à 74 ans inclus : Vous êtes concernés si vous êtes professionnel de santé ou du médico-social, si vous avez un risque de forme grave* de COVID-19 (AstraZeneca chez votre médecin traitant ou pharmacien) ou si vous présentez une pathologie à très haut risque de forme grave de COVID-19 (AstraZeneca ou Pfizer ou Moderna en centre de vaccination).
– Plus de 75 ans : Vous êtes concernés (AstraZeneca chez votre médecin traitant ou pharmacien, Pfizer ou Moderna en centre de vaccination ou établissement).
De combien de doses vais-je avoir besoin ?
Tous les vaccins disponibles aujourd’hui en France nécessitent deux doses pour une meilleure protection.
Les vaccins à ARN (Pfizer et Moderna) s’injectent à intervalle de 3 à 4 semaines. L’AstraZeneca entre 9 et 12 semaines.
Quels sont les effets secondaires fréquents des vaccins ?
Les effets secondaires précoces les plus rapportés sont des céphalées (maux de tête), courbatures, frissons/sueurs, douleurs au point d’injection et fatigue. Ils sont résolutifs en 48h dans l’immense majorité des cas.
Vous pouvez consulter le site de l’ANSM pour aller plus loin.
Si j’ai déjà eu la COVID-19, dois-je me faire vacciner ?
Oui. Les études actuelles ne permettent pas de déterminer une protection durable contre la maladie, même après l’avoir contractée.
Il est conseillé d’attendre 3 mois entre la survenue de la la COVID-19 et la vaccination.
La Haute Autorité de santé française recommande désormais l’injection d’une seule dose de vaccin pour les personnes déjà contaminées par le Covid. Cette dose unique doit être administrée au-delà de trois mois et de préférence six mois après l’infection, précise-t-elle.
Si je suis enceinte, dois-je me faire vacciner ?
Au vu des données actuelles, la Haute autorité de santé (HAS) et l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) estiment que la vaccination est à évaluer chez les femmes enceintes au cas par cas, d’autant plus si elles présentent une comorbidité ou sont susceptibles d’être en contact avec des personnes infectées du fait de leur activité professionnelle.
Cette évaluation doit être faite en étroite concertation avec le médecin, la sage-femme ou le gynécologue de ladite femme enceinte.
Par ailleurs, selon la HAS et l’ANSM, sur la base des mécanismes biologiques, il n’y a pas d’effet attendu chez le nourrisson et l’enfant allaités par une femme vaccinée.
Après deux doses, puis-je arrêter de porter un masque ?
Non. Vous devez observer exactement les même gestes barrières qu’avant la vaccination. Seul un effort commun majeur nous permettra d’avancer vers l’éradication de ces pandémie.
Puis-je choisir mon vaccin ?
Non, il n’est pas possible de choisir entre les vaccins actuellement proposés puisqu’ils disposent chacun d’une « population cible ». Pour chacun des vaccins, un avis de la HAS précise les personnes éligibles et les modalités d’utilisation.
*Maladies à risque de forme grave de COVID-19 :
- Pathologies cardio-vasculaires hypertension artérielle compliquée (notamment complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales),
- antécédent d’accident vasculaire cérébral,
- antécédent de coronaropathie,
- antécédent de chirurgie cardiaque,
- insuffisance cardiaque,
- Diabètes de type 1 et 2 ;
- Pathologies respiratoires chroniques susceptibles de décompenser lors d’une infection virale, notamment broncho-pneumopathie obstructive,
- insuffisance respiratoire,
- asthme sévère,
- fibrose pulmonaire,
- syndrome d’apnées du sommeil,
- mucoviscidose,
- Insuffisance rénale chronique dialysée ;
- Obésité avec indice de masse corporelle supérieure ou égale à 30 ;
- Cancer ou hémopathie maligne actif de moins de 3 ans ;
- Cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ;
- Immunodépression congénitale ou acquise ;
- Syndrome drépanocytaire majeur ou antécédent de splénectomie ;
- Pathologies neurologiques
- maladies du motoneurone,
- myasthénie grave,
- sclérose en plaques,
- maladie de Parkinson,
- paralysie cérébrale,
- quadriplégie ou hémiplégie,
- tumeur maligne primitive cérébrale,
- maladie cérébelleuse progressive.
Sources :
ansm.sante.fr/
solidarites-sante.gouv.fr/
gouvernement.fr/
vaccination-info-service.fr/
has-sante.fr/